lundi 10 avril 2017

"Nouvelle vie, nouvelle rencontre" [Ma participation au concours du prix de la nouvelle érotique, 2ème édition]

Comme annoncé dans le billet précédent, j'ai la joie fébrile de vous partager mon tout dernier texte écrit à l'occasion de la seconde édition du concours du prix de la nouvelle érotique au contexte et conditions de réalisations si spéciales et spécifiques à ce genre de concours !
Sur le moment, j'étais contente de mon écrit, maintenant, avec le recul, je ne sais qu'en penser ! 
J'espère néanmoins que ça vous plaira à vous !

(La photo n'est pas de moi)


Alors qu'il pousse la porte d'entrée du pub le plus populaire de ce quartier, son regard parcourt rapidement la salle. Il trouve rapidement un coin tranquille et isolé. Il ne souhaite qu'une chose, être seul et savourer sa liberté tout juste retrouvée. Elle est assise au bar, Elle sirote son cocktail silencieusement. Elle est plongée dans ses pensées et d'un air absent, remue les fruits dans son verre avec la paille. 
Il sort tout juste d'un mariage difficile. Elle vient de se faire plaquer après quelques années de relation tumultueuse.

Un serveur s'approche de cet homme en apparence très mystérieux, mais hautement élégant et prend sa commande. L'homme, assis dans un coin sombre, porte une veste de costume et un jean noir, une chemise blanche déboutonnée à son col sur un torse laissant apparaître une faible pilosité. Des chaussures de villes d'une propreté étonnante. Un homme soigné de toute évidence.
Son regard se perd un peu sur les gens évoluant autour de lui. Des potes un peu bruyants éclatent de rire trop fortement. Ils doivent être un peu trop alcoolisés, se dit-il. Des jeunes jouent au billard au fond de la salle, d'autres aux fléchettes. Quelques personnes sont accoudées au bar. Le bar est plein ce soir.

Il continue de scruter la pièce quand il s'arrête soudainement sur un couple juste en face, à seulement quelques mètres de là, ils se bécotent et rient comme des adolescents se découvrant. Il ne peut s'empêcher de repenser à ses jeunes années lui aussi, avec celle qu'il avait courtisée, avec qui il avait passé toutes ces années et avec qui maintenant tout avait pris fin. Ils n'ont pas eu d'enfants, leur travail respectif les accaparant tous deux chacun de leur côté et leur faisant prendre un chemin différent.
Une certaine nostalgie le prit soudainement, jusqu'à ce que son regard se porte enfin sur une belle silhouette lui tournant le dos, mais dont il perçoit rapidement la beauté de cette créature devant ses yeux.

Perchée sur un haut tabouret, ses jambes croisées, il remarque qu'elle porte des bas. Il le devine à la marque que les attaches de son porte jarretelle dessinent sur sa robe moulant son corps à la perfection. Rien que cette vision lui provoque d'agréables sensations un peu lointaines. Lui qui souhaite rester seul ne peut résister à quelques ressentis, il n'est qu'un homme après tout, et malgré quelques années de mariage et de routine installée, il éprouve encore les émois d'un tout jeune homme. Cette femme lui plaît. Indéniablement.
Il se dit qu'après tout, une petite discussion ne peut pas lui faire de mal. C'est donc sans arrière-pensée qu'il va à la rencontre de cette belle inconnue. Il choisit de l'aborder le plus simplement du monde. Il ne cherche pas à la draguer alors il s'installe sur le tabouret juste à côté de la belle et commande un nouveau verre.
De là où il se trouve, il peut maintenant la détailler à loisir. Elle est châtain, les yeux noisettes, une silhouette svelte mais avec des rondeurs bien proportionnées. Elle approche la quarantaine. Elle ne porte pas d'alliance.

Il reste silencieux. Il attend le moment propice. Il remarque qu'elle vient de finir son verre et une fois qu'elle eut commandé un suivant, il dit alors au serveur qu'il prendra la consommation de la dame sur sa note. Elle lui sourit en le remerciant poliment. Elle lui fait remarquer que c'est très gentil et galant de sa part mais qu'il n'avait pas à faire ça, qu'elle est totalement à même de pouvoir régler ses consommations comme la femme nouvellement libre et fraîchement indépendante qu'elle est.
Cette déclaration le surprend. Et il tente d'entamer la conversation en rebondissant sur le sujet. Devenue un peu méfiante des hommes, mais un peu enivrée par les boissons qu'elle a bu auparavant, elle se laisse volontiers aller à quelques confidences sur sa toute récente rupture.
Il l'écoute attentivement. Il ne l'interrompt pas. Elle a une voix douce et étrangement, il se sent bien avec elle. Il l'écoute raconter son histoire, mais il ne peut s'empêcher de regarder ses lèvres bouger lorsqu'elle parle. Il imagine ses jolies mains sur lui, autour de lui, autour de son membre dur et viril. Il l'imagine couchée sur un lit, nue et offerte. En train de prendre du plaisir qu'il lui donne.
Ses pensées s'égarent, il en est conscient. Il ne veut pas qu'elle se doute de quelque chose. Il tente alors de reprendre une contenance en se repositionnant sur son tabouret et en consultant brièvement son portable.

Elle se sent stupide. Voilà qu'elle est là, assise à un bar, à côté d'un parfait inconnu, à raconter ses déboires de sa misérable vie amoureuse. Mais aussi étrangement qu'il y paraît, pendant qu'elle se livre à lui, elle a des pensées des plus coquines. Elle regarde ce superbe mâle sous toutes les coutures, ses grandes mains qu'elle imagine sur sa poitrine, sur son intimité, ses longs doigts se faufilant en elle. Elle se risque à un regard furtif entre les cuisses de ce bel Apollon, en se demandant ce qu'il peut bien cacher là en-dessous. Puis elle revient à son visage, qu'elle fantasme tout de suite entre ses cuisses, la faisant chavirer comme jamais auparavant.
Elle ne veut pas qu'il perçoive son trouble mais depuis que cet homme est venu s'asseoir à ses côtés, elle ne peut faire autrement que de le voir comme un beau mâle, avec lequel elle passerait bien un bon moment.
Afin de faire un peu diversion, elle lui demande en retour pourquoi un si bel homme comme lui se retrouve seul un soir de semaine, dans un bar bondé de jeunes pleins d’effervescence.
Il ne manque pas de remarquer le compliment qu'elle vient de lui faire, et se décide à se lancer. Il lui raconte alors que lui aussi vient tout juste de retrouver sa liberté après des années d’un mariage qui ne lui convenait plus. Il n'y avait plus d'amour, il s'en était rendu à l'évidence et avait décidé qu'il était temps d'y mettre fin afin qu'il puisse se donner une deuxième chance avec une autre, le moment venu.
Il lui avoue aussi que pour l'heure, il n’est pas question de se recaser ou de fonder une famille. Tout ce qu'il souhaite pour ce soir, c’est quelqu'un pour accompagner sa solitude.
Il souhaite faire de nouvelles rencontres quand il en sera temps mais que pour l'instant, tout ce qu'il désire, c'est prendre du bon temps. Et être ici, dans ce bar et en charmante compagnie, n'est pas pour lui déplaire. Bien au contraire.

Enhardie par ces propos, elle laisse tomber son masque et se décide à jouer franc jeu avec lui. Elle lui confie qu’elle est séduite par son charme et ne serait pas contre un petit rapprochement plus intime. Elle est d'humeur joueuse et se sent de plus en plus coquine à mesure que son verre son vide et que les minutes passent auprès de lui. Elle lui avoue même qu'il ne la laisse pas indifférente là, en bas. Son intimité se réchauffe, elle se sent se liquéfier à entendre sa voix grave et suave. Elle aimerait plus avec lui, là, maintenant.
Dans un élan d'excitation soudaine, il prend sa main dans la sienne et se rapproche d'elle, lui chuchotant à l'oreille qu'il habite à deux pas d'ici. Que si elle le souhaite, elle n'a qu'un mot à dire pour qu'ils partent tout deux poursuivre leur échange de façon moins orthodoxe. Elle le regarde droit dans les yeux et lui dit : "Je te suis !"

Il se lève, règle l'addition, l'aide à enfiler son manteau et lui ouvre la marche en direction de son appartement. C'est un immeuble récent, avec seulement 4 étages. Il habite au 3ème. Dans l'ascenseur, la tension est palpable. L'atmosphère s'est alourdie. Ils sont maintenant seuls. Les bruits du bar ont cessé, les discussions bruyantes ne sont plus.
Les portes s'ouvrent. Il l'emmène jusque devant sa porte. Lui demande si elle veut toujours entrer. Elle lui répond oui, sans hésiter. Il pose un baiser chaste sur ses lèvres douces. Il ouvre nerveusement sa porte. L'excitation monte d'un cran encore lorsqu'ils pénètrent dans l’appartement.
Il les débarrasse de leurs manteaux, lui propose un dernier verre. Elle refuse poliment. Elle a assez bu pour ce soir. Assez pour être coquine, pas assez pour ne pas savoir ce qu'elle est en train de faire. Elle lui dit être pleinement consciente de ce qu'elle lui demande. Elle lui précise qu'elle ne veut pas d'une histoire sérieuse, qu'elle veut juste s'amuser, et profiter. Ne pas se poser de questions. Elle souhaite une histoire sans lendemain. Il lui répond qu'il est entièrement d'accord avec tout ça et que c'est ce qu'il veut aussi. Ils sont là pour prendre et donner du plaisir, sans attaches, sans sentiments.

Rassurée, elle se laisse aller à quelques mouvements audacieux sur lui lorsqu'il se rapproche d'elle tel un prédateur ayant cerné sa proie. Il la regarde comme si il n'avait jamais vu de femme aussi belle. Il la désire ardemment. Il lui fait comprendre et lui prenant sa main et la posant sur sa braguette. Elle sent combien il la veut. Elle gémit longuement lorsqu'il approche sa bouche de son cou, qu'elle sent alors son souffle se poser vers son oreille, que sa langue vient la titiller doucement.
Il pose ses mains sur ses épaules, dégageant son cou de ses longs cheveux qui pendent de chaque côté de son beau visage. Il commence à l’embrasser tout doucement. Elle se laisse faire, se livrant davantage au désir de cet homme. Elle défait les boutons un par un de la chemise, dévoilant un torse musclé et viril. Elle laisse glisser le tissu au sol. Elle veut le sentir tout contre elle. Il est plus grand qu’elle. Elle le sent dur contre son ventre. Elle ne veut plus attendre et s’empresse d’ouvrir son pantalon pour en extraire l’objet de sa convoitise.

Il grogne au moment où sa main entre en contact avec la partie la plus sensible de son anatomie. Il bande dur. Pour elle. Il la veut, maintenant. Sans ménagement, il lui retire sa robe en la faisant passer par-dessus sa tête. Il se recule un instant pour contempler la belle dans un magnifique ensemble tout de soie et de dentelle. Noir intégral pour sublimer sa peau pâle.
Il l’attrape par les hanches et la soulève du sol, il n’a qu’un pas à faire pour la plaquer contre le mur. Elle soupire. Il se colle contre elle. Se frotte à elle. Il ne prend même pas la peine de retirer son pantalon, il joue avec son membre tout contre sa fente trempée de désir. Elle empoigne son sexe, dressé et palpitant, commence de doux va et vient. Elle veut le goûter. Elle redescend et s’agenouille devant lui, le regarde droit dans les yeux et sors sa langue pour venir taquiner le gland sensible du bellâtre.
Il gémit lorsqu’elle le prend enfin dans sa bouche. Elle joue avec sa langue tout autour de sa belle queue. De la base jusqu’à son bout, perlant de plaisir. Elle lèche ce liquide transparent qui pointe à son extrémité. Elle se régale, elle le lui fait savoir. Elle commence ensuite un long va et vient sur toute la longueur de son membre. Encore. Et encore. Elle le suce maintenant avec gourmandise.

Alors qu’il n’en peut plus de ce traitement divin, il la fait se relever, il veut la prendre. Il enfile un préservatif qu’il avait dans sa poche et la pénètre d’un seul coup. Il ressort lentement afin de lui laisser prendre conscience de toute sa longueur puis rentre à nouveau, tout aussi doucement, encore une fois. Puis il se retire. Il finit de se déshabiller et la porte jusqu’à son lit, à seulement quelques mètres de là.
Il la dépose délicatement, la déshabille lentement puis il pose ses mains sur ses belles cuisses douces et l’attire soudainement brutalement à lui. Il la pénètre à nouveau, prenant appui sur ses bras afin de ne pas laisser tout son poids pesé sur elle et il la baise. Tantôt tendrement, puis sauvagement l’instant d’après. Elle enroule ses jambes autour de ses hanches et accompagne ses mouvements afin de le faire basculer avec elle dans le plaisir absolu.
Il se retire, plonge sa tête entre ses cuisses, et la lèche aussi avidement qu’il le peut. Il veut la boire. Son nectar coule à son orée et il se délecte de tout son jus qu’elle a à lui offrir. Elle est au bord de l’extase mais elle le veut à nouveau en elle.
Elle le supplie de la prendre. Sans ménagement. Elle veut du sexe pur. Du sexe cru. Du sexe sale. Elle ne veut pas faire l’amour, elle veut être baisée. Et comme pour joindre le geste à la parole, elle se retourne, et lui présente ses fesses. Elle veut qu’il la prenne en levrette. Il ne se fait pas attendre. Il empoigne sa queue gonflée d’excitation, la dirige vers sa fente douce et quémandeuse et la comble immédiatement de toute sa présence. Il l’attrape par les hanches et entreprend alors de la limer comme il se doit. Implacablement, bestialement, faisant claquer ses cuisses contre les siennes.

Il passe une main devant elle, et vient titiller directement son clitoris. Elle est tout près, elle va bientôt jouir, elle le lui dit. Elle lui demande de la rejoindre. Il accélère alors ses mouvements et dans un ultime coup de rein, ils jouissent l’un après l’autre, et leurs corps fatigués s’effondrent sur le lit.
Il reprend quelque peu ses esprits et son souffle puis se retire. Il enlève le préservatif et le jette par terre. Elle redescend peu à peu de son nuage post-orgasmique et le remercie pour ce beau moment. Il lui sourit et la remercie à son tour. Il a passé un très bon moment.
Elle tente de se lever afin de s’habiller pour partir et rentrer chez elle, mais elle est trop épuisée pour bouger. Ses membres sont lourds, tout son corps est engourdi. Elle marmonne quelques mots, se retourne vers son compagnon de jeu d’un soir et le trouve déjà endormi, ses yeux lourds se ferment tout seuls, elle dort.
Une lumière pâle filtre à travers les rideaux lorsqu’elle ouvre les yeux et réalise avec horreur qu’elle se trouve toujours dans un lit qui n’est pas le sien. Dans un appartement qu’elle ne connaît pas. Aux côtés d’un homme dont elle ne sait presque rien.
Elle tente de se lever, quand des bras puissants l’en empêche, et qu’un corps imposant lui monte dessus et la cloue au matelas, les mains relevées au-dessus de sa tête. Il est si beau même au réveil, les cheveux emmêlés par une nuit de sommeil. Elle lui sourit et tente de se débattre afin de se sortir de là, mais il est bien plus fort qu’elle. Et il n’a pas du tout envie qu’elle s’en aille. Non, il a envie d’autre chose. Il la veut encore. Il lui fait signe de regarder en dessous de la ceinture et alors qu’elle le sentait déjà dur tout contre elle, maintenant elle le voit, et cette pensée la fait gémir de plus belle. Elle est bouillonnante d’envie.

Il attrape un préservatif, l’enfile et présente son sexe à l’entrée de la chatte de la belle. Elle cambre un peu les hanches pour mieux l’accueillir, et d’une poussée, il est en elle. Mais cette fois, il est doux avec elle, et pendant qu’il est en elle, faisant de lents va et viens, il lui parle. Il lui dit qu’il a très bien dormi avec elle à ses côtés. Qu’il n’a jamais aussi bien dormi depuis très longtemps. Qu’il sait qu’ils avaient dit qu’il ne devait pas y avoir de sentiments ou autre chose que du sexe pur, mais il ne peut lui cacher qu’elle l’a envoûté et qu’il ne peut lutter contre ça. Qu’il n’est pas prêt pour un nouvel engagement aussi rapidement, mais qu’il ne veut pas que leur relation s’arrête ici et maintenant. Il en veut encore, après même que leur danse des corps soit terminée.
Elle laisse passer un long silence, alors qu’il bouge encore en elle, la torturant délicieusement. Puis enfin, elle lui répond. Elle non plus ne veut pas que ça s’arrête. Que jamais un homme ne l’avait écoutée comme il l’avait fait la veille. Ni même posé un tel regard sur elle pendant qu’elle était en train de faire l’amour. Elle ne sait pas ce qu’il en sera demain, mais elle veut le revoir. Elle le sait. Ils se serrent aussi forts qu’ils le peuvent en se demandant si ils croient au coup de foudre.

Il la fait rouler sur lui et veut la voir dans toute sa nudité. Elle se redresse sur lui, et entame une douce danse sensuelle le long de sa bite tendue. Elle monte et descend lentement, ondulant des hanches, le regardant dans les yeux, le sentant s’abandonner totalement. Il a fermé les yeux, ses mains tenant fermement la belle par les hanches, la guidant dans ses mouvements.
Il renverse la tête en arrière et se laisse aller à son plaisir dans un ultime coup de rein. Il lâche prise et se déverse dans le préservatif dans un long râle de plaisir ultime.
Il se redresse, l’embrasse fougueusement, l’attirant encore plus contre lui. Il la couche sur le lit, se retire, enlève le préservatif, et pose ses lèvres contre les siennes à elle, entre ses jambes et la lèche doucement. Il prend son temps, mais il est précis. Son plaisir à elle n’est pas retombé, bien au contraire, il sait comment la maintenir au bord de l’extase. L’en approcher tout près, l’amener juste au bord du précipice puis l’en éloigner tout juste assez pour qu’elle en redemande. Encore et encore.

Il ajoute à sa douce torture un, puis deux doigts en elle. Il bouge habilement et dose savamment ses coups de langue. Il est aussi agile de sa bouche que de ses doigts. Le point de non-retour est atteint et il en faut peu pour qu’elle bascule dans un orgasme intense et foudroyant. Elle se cambre, la tête sur le côté, mordant l’oreiller pour étouffer ses cris en vain. Elle tremble de tous ses membres, les vagues déferlantes de son plaisir affluant encore et encore et la parcourant toute entière tel un ricochet.

N'hésitez pas à me laisser vos impressions et à relire mes anciens textes, si le cœur vous en dit !