Un nouveau texte ?
(La photo n'est pas de moi)
Un grondement sourd qui vient de là-haut
Un craquement sec brisant le silence de la nuit
La foudre vient de frapper !
Elle se réveille en sursaut…
C'est le beau milieu de la nuit
Comme elle aime entendre le bruit du tonnerre
Paradoxalement, elle a toujours trouvé çà apaisant
Çà l'a toujours rassurée lors de ses endormissements
Çà lui rappelle sa plus tendre jeunesse
Alors qu'elle était encore sous le toit de ses parents
Et qu'un orage éclatait en pleine nuit
Elle se relevait toujours de son lit
Quelle que soit la température extérieure
Elle ouvrait en grand fenêtres et volets
Et s'asseyait sur le rebord de sa fenêtre
En prenant soin de ne pas tomber quelques mètres plus bas
Pour admirer le spectacle que lui offrait les cieux
Elle restait là un moment
Elle aimait prendre sur son temps de sommeil
A observer les éclairs déchirer l'obscurité de la nuit
Et illuminer ainsi le paysage endormi qui l'entourait
Dans le plus grand silence, et dans le noir complet de sa chambre
Elle écoutait le grondement du tonnerre qui frappait
Dans un vacarme assourdissant
Et qui résonnait encore et encore après son coup d'éclat
Pour s'évanouir dans l'atmosphère
Revenue de ses pensées juvéniles
Elle s'accoude à la rambarde qui surplombe le balcon
Elle est presque nue
Seul une chemise légère l'habille
Mais la pluie tombe déjà depuis longtemps
Et trempe le vêtement qui la recouvre
Jusqu'à lui coller à la peau
Et mouler ses courbes voluptueuses
Le tissu, si fin, si léger, devenu comme une seconde peau
Épousant ainsi à la perfection ses formes affriolantes
Ses cheveux et son visage sont maintenant eux aussi recouverts de fines gouttes
Qui ruissellent sur son corps en demande
Elle est tellement absorbée par ce qu'il se passe autour d'elle
Qu'elle ne l'a pas senti approcher
Il est maintenant tout près d'elle
Encore un pas, et il peut la toucher
C'est alors qu'elle sent sur sa poitrine deux mains puissantes et viriles
Qui tentent de défaire les boutons de sa chemise
En même temps, elle sent tout contre ses fesses
Une belle forme bien raide qui s'immisce derrière elle
Elle a fermé les yeux, rejeté la tête en arrière
Le tonnerre vient de frapper encore une fois
Mais elle se concentre sur ce qu'il se passe maintenant tout contre son corps
Qui appelle aux caresses et aux pires vices
Il lui a attrapé les hanches et se frotte lascivement contre ses fesses
Il remue son bassin en faisant remonter ses mains sur ses seins
Il tire délicatement sur ses tétons qui pointent d'excitation
Elle n'a pas froid malgré la pluie
Bien au contraire, elle est fournaise
Elle ne demande qu'à éteindre le feu qui la consume de l'intérieur
Elle se retourne, place ses bras autour du cou de son amant
Qui, dans un geste sûr, lui attrape les fesses pour qu'elle passe ses jambes autour de lui
Il la positionne sur la rambarde en prenant soin qu'elle ne tombe pas
Aucun risque, elle s'accroche à lui comme si sa vie en dépendait
Il n'est vêtu que d'un bas de pyjama qui lui retombe sur les hanches
Son corps est sculpté sans trop l'être
Elle le regarde avec envie, un regard qui n'est que luxure
Elle le fixe dans les yeux tout en se léchant les lèvres
Il sait alors ce que çà signifie
Ils n'ont besoin d'aucun mot
Le seul son qu'ils entendent
C'est celui de l'orage qui se déchaîne juste autour d'eux
On n'entend même pas le bruit de leurs respirations qui s'accélèrent
Lorsqu'il la pénètre brutalement
Ni même leurs gémissements ou grognements
Alors qu'il lui donne de grands coups de boutoir
Il ne leur faut pas longtemps pour qu'ils explosent tous deux
Dans un orgasme puissant et bruyant
Qui leur fait oublier l'espace d'un instant
Qu'ils sont dehors, trempés, et que l'orage gronde toujours.
J'espère que ce texte vous aura plu. N'hésitez pas à me laisser vos avis et commentaires. Et vous pouvez retrouver bien d'autres textes en vous guidant des "Libéllés" sur la droite du blog !